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Déclin cognitif à l’adolescence : un risque accru de psychose ultérieure Fumed10


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    Déclin cognitif à l’adolescence : un risque accru de psychose ultérieure

    blanca
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    Féminin Messages : 1725
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    Déclin cognitif à l’adolescence : un risque accru de psychose ultérieure Empty Déclin cognitif à l’adolescence : un risque accru de psychose ultérieure

    Message par blanca Sam 25 Mai 2013, 16:02


    JIM.fr
    23 mai
    Les déficits cognitifs dans l'enfance et l'adolescence sont considérés comme des facteurs de risque de survenue d'une psychose à l'âge adulte. Ce phénomène est confirmé par une étude de cohorte longitudinale, réalisée en Suède sur une population de plus de 10 000 hommes, nés entre 1953 et 1977, et suivis jusqu'en 2006.

    L'évaluation cognitive porte notamment sur certains critères classiques (niveau d'efficience verbale, niveau de performances, représentation spatiale, logique inductive). Des tests psychométriques ont été réalisés à l'âge de 13 ans puis lors de l'admission éventuelle au service militaire, à 18 ans. La présence ultérieure d'une psychose (« non affective ou affective ») est attestée objectivement par l'existence d'hospitalisations en milieu psychiatrique.

    On observe qu'un « déclin relatif » dans les performances verbales entre les âges de 13 et de 18 ans se trouve associé à une majoration du risque de schizophrénie ou d'un autre type de psychose. Un tel déclin cognitif survenant entre 13 et 18 ans se révèle statistiquement un plus « puissant élément de prédiction » qu'une baisse portant seulement sur le niveau verbal à 18 ans. Cette association demeure significative après ajustement des données pour d'autres paramètres (mode d'habitat urbain ou rural, niveau d'éducation des parents, antécédents psychiatriques dans la famille…) et comme elle persiste après exclusion des cas de psychoses se déclarant avant l'âge de 25 ans, les auteurs estiment qu'il ne paraît pas s'agir d'un « effet de type prodromique. »

    Ces constats épidémiologiques suggèrent qu'un « dysfonctionnement dans le neurodéveloppement tardif » affecte vraisemblablement le niveau de performance verbale des adolescents et des jeunes adultes, et que ce contexte préjudiciable doit constituer un facteur de prédisposition à l'apparition ultérieure d'une psychose.

      La date/heure actuelle est Lun 13 Mai 2024, 15:42