MALTRAITANCES INFANTILES // PSYCHOLOGIQUE

VIOLENCES PSYCHOLOGIQUES

Qui sont les auteurs?

Les enfants à risques

La parole de l'enfant

Comment détecter

Comment aider:

Les violences psychologiques :

Définir les violences psychologiques est un exercice compliqué. Pour une situation donnée, les évaluations peuvent être différentes. Il est en effet très complexe de cerner cette forme de violence car ce qui est ressenti à présent comme une violence psychologique à l'égard d'un enfant était vécue, il y a encore cinq ou dix ans, comme un comportement social normal d'éducation stricte. Enfermer un enfant dans un placard relevait d’une pratique éducative courante. Aujourd'hui chacun s'accorde à penser que c'est insupportable et qu'il s'agit d’une violence psychologique. Les agressions verbales, les dévalorisations systématiques, les humiliations concernant leur niveau scolaire, leur apparence, leur physique, leurs capacités intellectuelles, bref tout ce qui remet en cause leur intégrité font partie des violences psychologiques.

Qui sont les auteurs ? :
Pour prévenir les diverses formes de maltraitance, il est impossible de s'intéresser aux victimes sans se préoccuper des auteurs.
La violence dont est victime l'enfant maltraité est principalement exercée par une personne de son entourage familier (membres de la famille, éducateur, instituteur, etc...). L'agression extérieure commise par un individu étranger à l'univers affectif de l'enfant reste rare.

Les enfants à risques :
D'année en année, le nombre d'enfants qui risquent la maltraitance augmente. 97 % ils citent les carences éducatives comme premier facteur de risque. Quand on parle de carences éducatives nous ne voulons pas seulement dire l’école non, le lieu ou vraiment un enfant doit être éduqué est au sein de sa famille

Les conflits et séparations familiales viennent en seconde position suivi de près par les problèmes psychopathologiques des parents (alcool, drogue...). Le chômage, la précarité et les difficultés financières représentent également un signal d'alerte à ne pas négliger.
Dans tous les cas toute personne ayant connaissance de l'existence d'un enfant maltraité ou supposé l'être doit chercher l’auteur, la cause et la thérapie pour préserver cet enfant dans son futur de vie

La parole de l'enfant :
On dit les enfants bavards, prêts à s'inventer des histoires tant leur imagination est débordante. Pourtant, il existe un domaine où les enfants font attention à ce qu'ils disent : celui des violences dont ils sont victimes. L'enfant maltraité, silencieux, se protège inconsciemment en gardant sous silence les violences dont il est l'objet. C'est pour mettre un terme à l'horreur vécue qu'il se décide parfois à en parler. Ne pas prendre ses propos au sérieux, c'est exercer sur lui une nouvelle violence.
Les Violences Psychologiques
Lorsqu’on pense à la maltraitance, viennent immédiatement à l’esprit des images de violence physique, coups, brûlures, etc. Or, la maltraitance psychologique peut laisser des traces profondes dans la personnalité d’un être, parfois plus importantes que la maltraitance physique. La maltraitance physique se voit, la maltraitance psychologique non.
La maltraitance physique s’exprime sous formes d’actes manifestes, la maltraitance psychologique est plus souvent une atmosphère générale, une ambiance, faite d’absence d’affection, d’humiliation, de culpabilisation, de terreur
La maltraitance semble être plus fréquente et potentiellement plus destructrice que d’autres formes de maltraitance et de négligence de l’enfant. De nombreuses études sont venues confirmer ce propos que la maltraitance psychologique produit des effets préjudiciables plus importants à long terme que la maltraitance physique

La gravité de la maltraitance psychologique
Tout d’abord, on estime pratiquement que c’est la maltraitance psychologique qui laisse les séquelles les plus graves. On peut toujours trouver une explication à la maltraitance physique, on peut se dire que la personne qui fait la maltraitance peut être énervée, un moment de colère de rage, on peut y parvenir à toutes sortes d’excuses, la drogue, la boisson, le manque de travail les mauvaises relations et autres de cet style
Alors que la maltraitance morale, ça touche le plus profond, Y a pas de bonne raison pour cela. Et ça, c’est le plus difficile, c’est le jour à jour, l’heure à heure la minute à minute, pour tout et pour rien

Des blessures telles comme :
Les comparaisons : regarde ton cousin ton frère ou ta sœur, t’a pas honte des notes, eux ils vont être dans la vie toi rien
Tu es plus moche que ta sœur ou que ton frère, tu es bon à rien, Ta pas honte tu ne sais même pas te moucher le nez, et le nez tu as vue le nez tu n’as pas eu de la chance quand le Dieu à voulu te donner la beauté, je crois qu’il n’en restait plus
Tu es sal, tu es une ordure, tu n’as pas le droit à la vie, je vais dire à tous le monde que tu fais pipi encore au lit, je vais mettre tes draps pisser pour que tout le monde les voies

LES NEGLIGENCES
Je n’ai pas le temps de t’écouter, après maintenant tu m’agace, tu me laisses pas vivre
je ne veux pas t’écouter tu es un menteur, tu ne sais pas manger, tu ne sais pas boire, tu ne sais pas parler
Tais toi tu ne sais pas ce que tu dis, ne parle pas tu men bête, tu m’étouffes, tu m’ennuie, tais toi je n’ai pas le temps de m’occuper de toi je dois faire cela à ta sœur ou à ton frère débrouille toi tout seul tues grand

LA RANCUNE
Jamais j’aurais voulu que tu viennes à ce monde, tu n’es pas un enfant voulu, je voulais avorter, tu m’as sali ma vie, tu es un bâtard, à cause de toi je suis comme je suis, tu à alourdi ma vie, dommage qu’un jour tu ne meurt pas, crève d’une foi pour toute, je te maudis, fou moi la paix je ne veux plus te voir etc.………………….

La suite de la négligence
Tiens prends l’argent et fou moi la paix, je vais te l’acheter pour que tu me laisse d’une foi pour toute tranquille, tu veux de l’argent prend et part et ne reviens que quand tu n’en aura plus

L’esprit simple de l’enfant
Par contre si on demande à un enfant maltraité psychologiquement si chez lui on le maltraite, comme il ne reçoit pas des coups, il dira que non, qu’on se porte bien avec lui et même qu’il est aimé
Il raisonne de façon simple : dans la vie, il y a des gens méchants (qui tapent les autres) et des gentils (qui ne tapent pas). Il est plus difficile à l’enfant qui est régulièrement humilié, critiqué, insulté, mais non frappé par son parent, d’attribuer à ce dernier la responsabilité de ces vexations.

S’il me répète continuellement que je ne vaux rien, que je ne saurai jamais rien faire dans la vie, c’est donc vrai». Dans ces conditions, l’enfant intègre bien plus profondément un sentiment d’inutilité, d’absence de valeur, un impact particulièrement destructeur sur son estime de soi et sur son sentiment de bien-être.
L’enfant humilié est moins souvent aidé que l’enfant battu et a donc moins de possibilités de pouvoir réajuster son mode de raisonnement. Certes, les enfants battus ont parfois du mal à sortir du statut de victime, mais le problème des enfants maltraités psychologiquement est qu’ils ont du mal à y entrer.

N’étant pas socialement reconnus comme victimes, ils continuent à se considérer coupables de ce qui leur arrive.

Comment repère-t-on un enfant maltraité Psychologiquement ? Et que faire ?

S'il est maltraité physiquement ce comportement traduit des gestes qu'il a vus dans sa famille et qu'il répète ou bien des choses qu'on lui a faites – ou fait faire. Mais tous les enfants maltraités ne sont pas démonstratifs, au contraire. Beaucoup ne se manifestent pas : c'est une certaine forme d'inhibition. Ces enfants se coupent des autres ou sont en échec scolaire.
Quand un enfant est maltraité psychologiquement il présente tous les syndrome d’une dépression, il est triste et il parle peu, il ne regarde pas en face de son interlocuteur, il attend toujours qu’on lui dise que ce qu’il a fait c’est mal, il reste à l’attente de la phrase remplie de méchanceté, il devient timide et se culpabilise pour tout , il croit en réalité que c’est lui qui à fait l’acte de négligence, il pense que même que ce n’est pas lui , il attend qu’on lui dise que malgré tout et au fond il est comme les méchants, jamais comme les gentilles, ni comme ses frères et sœurs, ni même comme son voisin
Que faire et comment faire ?
Il faut penser que la figure de son professeur est pour l’enfant en générale, parfois plus vive que celle de ses parents, mais en plus pour un enfant en péril c’est encore plus important que son propre père ou mère
Un professeur ne peut jamais se moquer d’un élève ni devant ni derrière de lui, même que soit en plan de blague, il peut porter cette blague sur son dos le reste de sa vie
Un exemple :
Petite poubelle, pour si il est désordonné Le professeur doit penser très bien et mesurer les blagues envers ses élèves

Il sent une complicité, le prof est capable de le rassurer, de le féliciter, et même de le punir, mais surtout il sait qu’il est la tous les jours, qu’il ne part pas pour le travail et qu’il a le temps pour lui, qu’il l’écoute quand il lit, quand il parle quand il va à la table de son prof il le regarde dans les yeux, il lui regarde ses écrits ses dessins, enfin même qu’il s’occupe de lui avec un temps très limité, et bien quelqu’un s’occupe de lui sans plus
Donc le professeur doit être attentif à certains besoins de ces élèves et dès qu’il s’aperçoit qu’un enfant subi un changement, qu’il devient triste, qu’il reste isolé qui ne joue pas et qu’il participe très peu ou plus rien avec ses compagnons, et quand plus depuis que son nouveau état est apparût ses devoirs et ses notes vont à la chute
On va essayer de savoir au début si l’enfant est malade, ou il a eu des changements chez lui, un nouveau frère, une personne nouvelle à la maison, une visite qui ne lui plait pas
Après tout ceci si cela est négatif alors on parle avec l’enfant
Avant tout jamais lui dire devant quelqu’un qu’il nous paraît qu’il a un problème, que si quelque chose va mal, non car cela va le vexé et va se sentir sur l’œil de toute sa classe et lui il ne veut pas que les autres sachent de sa vie, surtout car il se sent coupable de tout