Paris, le vendredi 31 janvier 2014 – Il y a désormais dix ans, les pouvoirs publics faisaient de la mise en place d’unités neuro-vasculaires (UNV) l’un des fers de lance de leur action en faveur d’une amélioration de la prise en charge des AVC. Parmi les très nombreux défis à relever par les responsables de ces UNV, garantir un accès rapide à un examen IRM n’est pas le moindre. Ces dernières années, les difficultés ont cependant été résolues dans de nombreux établissements qui ont choisi d’appliquer une règle simple : « Une IRM dédiée au aux AVC est devenue la norme dans la plupart des CHU » indiquent à Mediapart, Jean-Pierre Pruvo, chef du service de neuroradiologie de Lille et Didier Leys, chef du service de neurologie.
Une journée entière avant d’obtenir un IRM
Au CHU de Strasbourg, un tel système n’est pas encore appliqué, même si l’acquisition d’une cinquième IRM en 2011 a permis une « formidable amélioration » dans le traitement des demandes, se félicite le directeur général par intérim de l’établissement, reconnaissant à demi-mots les difficultés ultérieures. Ces « dysfonctionnements » sont aujourd’hui révélés au grand jour par le professeur Christian Marescaux, responsable de l’université neurovasculaire du CHU de Hautepierre. A Mediapart, il évoque notamment trois cas de patients victimes d’AVC qui ont porté plainte pour un retard de prise en charge. Différentes, les trois histoires mettent en évidence des possibles erreurs de diagnostic et de façon certaine un retard dans l’accès à l’IRM. Le cas d’Alexandra Belhadj, 20 ans, se plaignant dans la nuit du 12 avril 2010 de violents maux de tête est à cet égard édifiant. La jeune femme dont les symptômes se sont aggravés d’une tétraplégie peu après son arrivée aux urgences devra attendre de 8 heures à 21 heures avant qu’un IRM ne soit réalisé et encore une demi journée supplémentaire avant que le diagnostic d’AVC soit posé. Il était évidemment trop tard pour initier des traitements qui auraient pu lui permettre de limiter les séquelles dont elle souffre aujourd’hui.
Une situation ancienne ou toujours d’actualité ?
Le professeur Christian Marescaux souligne que ces cas sont symptomatiques d’une mauvaise organisation du planning d’accès à l’IRM par les urgences, dysfonctionnements à l’origine d’une « perte de chance inacceptable » pour les malades. Mediapart suggère par ailleurs que la priorité aurait été trop souvent donnée aux malades en ambulatoire et aux patients privés de certains radiologues. Reste à savoir si les aménagements récents et en particulier l’acquisition du nouvel IRM ont permis de totalement pallier cette situation.
Aurélie Haroche
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Une journée entière avant d’obtenir un IRM
Au CHU de Strasbourg, un tel système n’est pas encore appliqué, même si l’acquisition d’une cinquième IRM en 2011 a permis une « formidable amélioration » dans le traitement des demandes, se félicite le directeur général par intérim de l’établissement, reconnaissant à demi-mots les difficultés ultérieures. Ces « dysfonctionnements » sont aujourd’hui révélés au grand jour par le professeur Christian Marescaux, responsable de l’université neurovasculaire du CHU de Hautepierre. A Mediapart, il évoque notamment trois cas de patients victimes d’AVC qui ont porté plainte pour un retard de prise en charge. Différentes, les trois histoires mettent en évidence des possibles erreurs de diagnostic et de façon certaine un retard dans l’accès à l’IRM. Le cas d’Alexandra Belhadj, 20 ans, se plaignant dans la nuit du 12 avril 2010 de violents maux de tête est à cet égard édifiant. La jeune femme dont les symptômes se sont aggravés d’une tétraplégie peu après son arrivée aux urgences devra attendre de 8 heures à 21 heures avant qu’un IRM ne soit réalisé et encore une demi journée supplémentaire avant que le diagnostic d’AVC soit posé. Il était évidemment trop tard pour initier des traitements qui auraient pu lui permettre de limiter les séquelles dont elle souffre aujourd’hui.
Une situation ancienne ou toujours d’actualité ?
Le professeur Christian Marescaux souligne que ces cas sont symptomatiques d’une mauvaise organisation du planning d’accès à l’IRM par les urgences, dysfonctionnements à l’origine d’une « perte de chance inacceptable » pour les malades. Mediapart suggère par ailleurs que la priorité aurait été trop souvent donnée aux malades en ambulatoire et aux patients privés de certains radiologues. Reste à savoir si les aménagements récents et en particulier l’acquisition du nouvel IRM ont permis de totalement pallier cette situation.
Aurélie Haroche
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