L’essai CAIMAN évalue en France le modafinil dans la dépendance à la cocaïne
Alors qu’il n’y a pas encore de traitement validé pour traiter la dépendance à la cocaïne, le modafinil, commercialisé pour des maladies du sommeil, apparaît prometteur. Un protocole d’essai novateur, évaluant l’effet du médicament par imagerie cérébrale, est en cours dans les hôpitaux Paul-Brousse (Villejuif) et Frédéric-Joliot (Orsay).
L’ESSAI CAIMAN (Cocaine Addiction Imaging Medications And Neurotransmitters), réalisé dans le cadre d’un PHRC, est la première étude évaluant un traitement de la dépendance à la cocaïne à l’aide de l’imagerie cérébrale, explique le Dr Laurent Karila.
La cocaïne a comme principale cible cérébrale le transporteur de la dopamine. L’étude CAIMAN utilise plusieurs techniques d’imagerie cérébrale, dont certaines sont très pointues - IRM, IRM fonctionnelle, TEP -, pour évaluer l’impact du modafinil sur ce transporteur de la dopamine.
Des essais menés aux États-Unis ont montré une efficacité potentielle du modafinil dans le traitement de la dépendance à la cocaïne, alors que ce produit est indiqué dans des troubles du sommeil (narcolepsie ou hypersomnie idiopathique). L’hypothèse testée est que le modafinil pourrait se comporter comme un substitutif de la cocaïne et qu’il occuperait la place de la cocaïne sur le transporteur de la dopamine.
Trente hommes dépendants à la cocaïne et demandeurs de traitement sont prévus pour cette étude, où du modafinil (400 mg/j) ou un placebo sont administrés pendant 3 mois, en double aveugle.
Les patients sont hospitalisés pour une cure de sevrage de la cocaïne de 17 jours dans le service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP*) à Villejuif. Pendant cette même période, les examens d’imagerie cérébrale sont pratiqués avant la prise du traitement et à la fin du sevrage dans le département de recherche médicale du Centre hospitalier Frédéric-Joliot à Orsay.
Ainsi, un TEP de haut niveau est réalisé avec un radio ligand très spécifique pour visualiser des différences dans des régions du cerveau où s’exprime le transporteur de la dopamine et en parallèle une IRM fonctionnelle pour évaluer les répercussions neuropsychologiques de l’addiction à la cocaïne et du modafinil.
Dr BÉATRICE VUAILLE
Quotimed.com, le 29/03/2010
Alors qu’il n’y a pas encore de traitement validé pour traiter la dépendance à la cocaïne, le modafinil, commercialisé pour des maladies du sommeil, apparaît prometteur. Un protocole d’essai novateur, évaluant l’effet du médicament par imagerie cérébrale, est en cours dans les hôpitaux Paul-Brousse (Villejuif) et Frédéric-Joliot (Orsay).
L’ESSAI CAIMAN (Cocaine Addiction Imaging Medications And Neurotransmitters), réalisé dans le cadre d’un PHRC, est la première étude évaluant un traitement de la dépendance à la cocaïne à l’aide de l’imagerie cérébrale, explique le Dr Laurent Karila.
La cocaïne a comme principale cible cérébrale le transporteur de la dopamine. L’étude CAIMAN utilise plusieurs techniques d’imagerie cérébrale, dont certaines sont très pointues - IRM, IRM fonctionnelle, TEP -, pour évaluer l’impact du modafinil sur ce transporteur de la dopamine.
Des essais menés aux États-Unis ont montré une efficacité potentielle du modafinil dans le traitement de la dépendance à la cocaïne, alors que ce produit est indiqué dans des troubles du sommeil (narcolepsie ou hypersomnie idiopathique). L’hypothèse testée est que le modafinil pourrait se comporter comme un substitutif de la cocaïne et qu’il occuperait la place de la cocaïne sur le transporteur de la dopamine.
Trente hommes dépendants à la cocaïne et demandeurs de traitement sont prévus pour cette étude, où du modafinil (400 mg/j) ou un placebo sont administrés pendant 3 mois, en double aveugle.
Les patients sont hospitalisés pour une cure de sevrage de la cocaïne de 17 jours dans le service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP*) à Villejuif. Pendant cette même période, les examens d’imagerie cérébrale sont pratiqués avant la prise du traitement et à la fin du sevrage dans le département de recherche médicale du Centre hospitalier Frédéric-Joliot à Orsay.
Ainsi, un TEP de haut niveau est réalisé avec un radio ligand très spécifique pour visualiser des différences dans des régions du cerveau où s’exprime le transporteur de la dopamine et en parallèle une IRM fonctionnelle pour évaluer les répercussions neuropsychologiques de l’addiction à la cocaïne et du modafinil.
Dr BÉATRICE VUAILLE
Quotimed.com, le 29/03/2010
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