La prévention des infections nosocomiales, contractées dans des structures médicales, débute par le soin qu'accorde le personnel médical à sa propre hygiène et à celle de son environnement, ont souligné lundi des paramédicaux à Constantine.
A l'ouverture des 3es Journées scientifiques sur les infections nosocomiales, organisées au palais de la culture Malek-Haddad par l’Union des paramédicaux de la wilaya (UPM), son secrétaire général, M. El Ayachi Benelmili, a insisté sur "la sensibilisation, la formation et l'information du personnel paramédical autour de l'importance d'acquérir des gestes simples et sains".
Cestes doivent être, a-t-il dit, "cultivés en permanence au service d'une santé pour tous", avant d'ajouter qu'il est "plus que jamais indispensable d'éradiquer des pratiques laxistes qui nous coûtent de plus en plus cher et qui discréditent la formation et la qualité de soins de nos établissements sanitaires".
Considérant que "la faille réside dans le personnel médical, du commis de service jusqu’au praticien", M. Seif El Islam Brahmi, chargé de la cellule de soins à la direction administrative et médicale (DAPM) au CHU de Constantine, a relevé que ces derniers " ne suivent pas scrupuleusement les techniques d'hygiène poussées recommandées par l'OMS " afin de lutter efficacement contre les risques de ce type d'infections.
Mettant en avant les dernières statistiques de l'OMS relatives aux infections nosocomiales, mentionnant notamment que les branches médicales estimées à "haut risque" sont notamment l'urologie avec 36% de risque d'infection, suivies des sites chirurgicaux avec un taux de 20% de risque de contamination, M. Brahmi a insisté sur " l'obligation de se désinfecter les mains avant chaque acte médical ".
Une pratique de base qui, ajoutée à une utilisation systématique d'un matériel médical stérile et un bon contrôle du mode d'emploi des détergents "normés" (produits nettoyants combinant détergeant et désinfectants), devrait réduire les risques d'infections nosocomiales, a indiqué de son côté Mme Leila Taleb-Azazza, formatrice ministérielle à la direction de la santé, expliquant que ‘"l’on ne désinfecte que ce qui est propre".
Par ailleurs, selon le Dr Abdellah Ben Arab, président de l'association de lutte contre l'alcoolisme et la toxicomanie, une étude effectuée à l'hôpital de Beni Messous (Alger) a révélé que "14% des patients sortant de cet établissement contractent pendant leur séjour des infections nosocomiales".
Selon le Dr. Ben Arab, le staff médical constitue un vecteur de plus dans la propagation de ce type d'infection. " Ne pas ôter sa blouse en quittant la structure de soin, comme tel est le cas pour le CHU de Constantine, par exemple, ou encore se laver les mains sans les désinfecter sont autant de paramètres à risque dans la floraison des germes à l'intérieur de l'enceinte hospitalière", d’où, a-t-il affirmé, " une contamination nosocomiale assurée ".
journal almoudjhid
A l'ouverture des 3es Journées scientifiques sur les infections nosocomiales, organisées au palais de la culture Malek-Haddad par l’Union des paramédicaux de la wilaya (UPM), son secrétaire général, M. El Ayachi Benelmili, a insisté sur "la sensibilisation, la formation et l'information du personnel paramédical autour de l'importance d'acquérir des gestes simples et sains".
Cestes doivent être, a-t-il dit, "cultivés en permanence au service d'une santé pour tous", avant d'ajouter qu'il est "plus que jamais indispensable d'éradiquer des pratiques laxistes qui nous coûtent de plus en plus cher et qui discréditent la formation et la qualité de soins de nos établissements sanitaires".
Considérant que "la faille réside dans le personnel médical, du commis de service jusqu’au praticien", M. Seif El Islam Brahmi, chargé de la cellule de soins à la direction administrative et médicale (DAPM) au CHU de Constantine, a relevé que ces derniers " ne suivent pas scrupuleusement les techniques d'hygiène poussées recommandées par l'OMS " afin de lutter efficacement contre les risques de ce type d'infections.
Mettant en avant les dernières statistiques de l'OMS relatives aux infections nosocomiales, mentionnant notamment que les branches médicales estimées à "haut risque" sont notamment l'urologie avec 36% de risque d'infection, suivies des sites chirurgicaux avec un taux de 20% de risque de contamination, M. Brahmi a insisté sur " l'obligation de se désinfecter les mains avant chaque acte médical ".
Une pratique de base qui, ajoutée à une utilisation systématique d'un matériel médical stérile et un bon contrôle du mode d'emploi des détergents "normés" (produits nettoyants combinant détergeant et désinfectants), devrait réduire les risques d'infections nosocomiales, a indiqué de son côté Mme Leila Taleb-Azazza, formatrice ministérielle à la direction de la santé, expliquant que ‘"l’on ne désinfecte que ce qui est propre".
Par ailleurs, selon le Dr Abdellah Ben Arab, président de l'association de lutte contre l'alcoolisme et la toxicomanie, une étude effectuée à l'hôpital de Beni Messous (Alger) a révélé que "14% des patients sortant de cet établissement contractent pendant leur séjour des infections nosocomiales".
Selon le Dr. Ben Arab, le staff médical constitue un vecteur de plus dans la propagation de ce type d'infection. " Ne pas ôter sa blouse en quittant la structure de soin, comme tel est le cas pour le CHU de Constantine, par exemple, ou encore se laver les mains sans les désinfecter sont autant de paramètres à risque dans la floraison des germes à l'intérieur de l'enceinte hospitalière", d’où, a-t-il affirmé, " une contamination nosocomiale assurée ".
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