Maladie handicapante et douloureuse, la polyarthrite rhumatoïde semble vivre sa révolution. Avec l'arrivée de nouveaux traitements utilisés actuellement en Europe et aux Etats-Unis, des résultats spectaculaires ont été enregistrés.
Une série d'études a démontré que les atteintes articulaires qui causent les plus importants symptômes invalidants de la maladie ont été réduites de près de 80% avec ce nouveau traitement. Il s'agit d'une biothérapie tocilizumab (Actemra) qui a révolutionné
la prise en charge de ce rhumatisme.
Une nouvelle thérapie ciblée, puisque les mécanismes de la polyarthrite sont aujourd'hui mieux connus, ont expliqué les experts à la rencontre organisée par le laboratoire Roche à Prague en République tchèque. Le rendez-vous a permis à un millier de rhumatologues, venus des quatre continents, dont une vingtaine d'algériens, de se familiariser avec une nouvelle arme thérapeutique qui vient soulager les patients d'une maladie lourde et aux conséquences graves. Touchant 21 millions de personnes dans le monde, la polyarthrite est l'une des formes les plus fréquentes de maladies auto-immunes. Elle se caractérise par une inflammation chronique de plusieurs articulations, accompagnée de symptômes plus généraux (fatigue, inflammation pulmonaire...). Douleurs, raideurs et gonflements articulaires peuvent se poursuivre par une destruction de l'os et du cartilage, entrainant un grave handicap, et même des complications cardiovasculaires, ont expliqué les spécialistes. La moyenne des personnes touchées par cette affection, dans le monde, variait entre 0,5% et 1%.
Son taux de prévalence est de 30 000 femmes par an en Algérie. Cette pathologie affecte la femme à partir de 30 à 40 ans et s'étend, par la suite, de façon progressive, en déformant ou en détruisant les articulations atteintes jusqu'à une invalidité sévère, nous a expliqué, en aparté, le Pr Benzaoui, chef de service de rhumatologie au CHU d'Oran. Des douleurs aigües, enflements et rougeurs sont parfois des signes révélateurs de l'apparition de cette maladie, a-t-il souligné, en ajoutant que cette maladie peut aussi provoquer des complications au niveau d'autres organes, notamment le coeur, les reins et l'appareil respiratoire.
Malgré le développent scientifique, le Pr Benzaoui signale que les causes de cette maladie restent encore méconnues et elle est considérée comme une maladie auto-immune, car des cellules du système immunitaire s'attaquent aux articulations, notamment en produisant des anticorps, mais on connait bien le mécanisme d'action de la maladie. C'est, d'ailleurs, ce qui a permis à la recherche d'évoluer et de mettre en place des molécules ciblées et efficaces.
Celle qui vient d'être présentée est indiquée dans les polyarthrites réfractaires aux anti-TNF alpha, des médicaments de référence dans les formes sévères et actives de la polyarthrite. "Mais pour les patients non répondeurs ou pour ceux qui échappent finalement à ce traitement, les nouvelles molécules offent de nouveaux espoirs pour bloquer la maladie", nous a-t-il expliqué. Il a souligné, dans ce sens, la nécessité d'une prise en charge précoce de cette maladie incurable. Pour le Pr Ladjouze, chef de rhumatologie à l'hôpital de Ben-Aknoun, le diagnostic précoce est très important afin de pouvoir mettre en place un traitement efficace chez le patient avant la destruction des articulations. La prise en charge tardive de cette maladie mène fatalement vers le handicap et le recours aux prothèses, a-t-elle indiqué.
Cette nouvelle molécule, tocilizumab, reste une nouvelle approche pour les patients souffrant d'une polyarthrite sévère et qui ont présenté des intolérences à d'autres traitements. La polyarthrite, a rappelé le Pr Ladjouze, affecte les extrémités des doigts, les poignets et les petites articulations des pieds. Elle s'attaque, avec le temps, aux épaules, les coudes, la nuque, les hanches, les genoux et les chevilles. A défaut de traitement, l'inflammation peut se généraliser, ce qui provoque une atteinte du système immunitaire, causant notamment la fatigue et l'anémie.
Une série d'études a démontré que les atteintes articulaires qui causent les plus importants symptômes invalidants de la maladie ont été réduites de près de 80% avec ce nouveau traitement. Il s'agit d'une biothérapie tocilizumab (Actemra) qui a révolutionné
la prise en charge de ce rhumatisme.
Une nouvelle thérapie ciblée, puisque les mécanismes de la polyarthrite sont aujourd'hui mieux connus, ont expliqué les experts à la rencontre organisée par le laboratoire Roche à Prague en République tchèque. Le rendez-vous a permis à un millier de rhumatologues, venus des quatre continents, dont une vingtaine d'algériens, de se familiariser avec une nouvelle arme thérapeutique qui vient soulager les patients d'une maladie lourde et aux conséquences graves. Touchant 21 millions de personnes dans le monde, la polyarthrite est l'une des formes les plus fréquentes de maladies auto-immunes. Elle se caractérise par une inflammation chronique de plusieurs articulations, accompagnée de symptômes plus généraux (fatigue, inflammation pulmonaire...). Douleurs, raideurs et gonflements articulaires peuvent se poursuivre par une destruction de l'os et du cartilage, entrainant un grave handicap, et même des complications cardiovasculaires, ont expliqué les spécialistes. La moyenne des personnes touchées par cette affection, dans le monde, variait entre 0,5% et 1%.
Son taux de prévalence est de 30 000 femmes par an en Algérie. Cette pathologie affecte la femme à partir de 30 à 40 ans et s'étend, par la suite, de façon progressive, en déformant ou en détruisant les articulations atteintes jusqu'à une invalidité sévère, nous a expliqué, en aparté, le Pr Benzaoui, chef de service de rhumatologie au CHU d'Oran. Des douleurs aigües, enflements et rougeurs sont parfois des signes révélateurs de l'apparition de cette maladie, a-t-il souligné, en ajoutant que cette maladie peut aussi provoquer des complications au niveau d'autres organes, notamment le coeur, les reins et l'appareil respiratoire.
Malgré le développent scientifique, le Pr Benzaoui signale que les causes de cette maladie restent encore méconnues et elle est considérée comme une maladie auto-immune, car des cellules du système immunitaire s'attaquent aux articulations, notamment en produisant des anticorps, mais on connait bien le mécanisme d'action de la maladie. C'est, d'ailleurs, ce qui a permis à la recherche d'évoluer et de mettre en place des molécules ciblées et efficaces.
Celle qui vient d'être présentée est indiquée dans les polyarthrites réfractaires aux anti-TNF alpha, des médicaments de référence dans les formes sévères et actives de la polyarthrite. "Mais pour les patients non répondeurs ou pour ceux qui échappent finalement à ce traitement, les nouvelles molécules offent de nouveaux espoirs pour bloquer la maladie", nous a-t-il expliqué. Il a souligné, dans ce sens, la nécessité d'une prise en charge précoce de cette maladie incurable. Pour le Pr Ladjouze, chef de rhumatologie à l'hôpital de Ben-Aknoun, le diagnostic précoce est très important afin de pouvoir mettre en place un traitement efficace chez le patient avant la destruction des articulations. La prise en charge tardive de cette maladie mène fatalement vers le handicap et le recours aux prothèses, a-t-elle indiqué.
Cette nouvelle molécule, tocilizumab, reste une nouvelle approche pour les patients souffrant d'une polyarthrite sévère et qui ont présenté des intolérences à d'autres traitements. La polyarthrite, a rappelé le Pr Ladjouze, affecte les extrémités des doigts, les poignets et les petites articulations des pieds. Elle s'attaque, avec le temps, aux épaules, les coudes, la nuque, les hanches, les genoux et les chevilles. A défaut de traitement, l'inflammation peut se généraliser, ce qui provoque une atteinte du système immunitaire, causant notamment la fatigue et l'anémie.
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