Etre maman après un cancer : l'espoir de l'autogreffe d'ovaire
Sa maladie nécessitait l'administration d'un traitement stérilisant. Pourtant, grâce à une autogreffe de tissu ovarien, une patiente suivie aux CHU de Besançon et de Limoges vient de mettre au monde une petite fille de 3,7 kilos.
C'est un nouvel espoir pour toutes celles qui doivent recevoir un traitement susceptible d'altérer leur fertilité parce qu'elles sont atteintes d'un cancer : une femme vient de mettre au monde une petite fille en pleine santé, trois ans après avoir suivi un traitement hautement toxique pour les cellules de ses ovaires. La grossesse a été obtenue naturellement, sans même qu'il soit nécessaire de recourir à une fécondation in vitro ou à une stimulation ovarienne.
Comment cela est-il possible ? Juste avant le début du traitement, les médecins ont prélevé un fragment d'ovaire de la patiente. Le greffon a été immédiatement congelé et conservé pendant deux ans, puis il a été réimplanté chez la jeune femme après sa guérison. À peine quatre mois après l'autogreffe, la patiente ovulait de nouveau. Deux mois plus tard, elle était enceinte.
Concevoir après un traitement ' reprotoxique '
La prise en charge de différentes maladies, en particulier celle de certains cancers, passe par des approches thérapeutiques dites ' reprotoxiques ' : les protocoles de chimiothérapie ou de radiothérapie peuvent altérer les ovaires, conduisant à une insuffisance ovarienne qui se traduit par une ménopause précoce.
A l'heure actuelle, la principale stratégie proposée aux jeunes femmes qui désirent préserver leur fertilité consiste à produire des embryons par fécondation in vitro, juste avant le traitement : des ovules matures sont prélevés chez la patiente après une stimulation ovarienne, puis ils sont mis en présence de spermatozoïdes de leur conjoint. Les embryons ainsi obtenus sont congelés. Ils pourront être réimplantés dans l'utérus de la patiente à l'issue de son traitement.
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L'autogreffe : une solution pour les femmes encore célibataires
Contrairement aux spermatozoïdes et aux embryons, les ovules supportent mal la congélation et la décongélation. C'est pourquoi il est nécessaire de passer par un protocole de fécondation in vitro. Même si cette technique est assez efficace, elle pose certains problèmes : en premier lieu, elle ne s'adresse qu'aux femmes en couple. Par ailleurs, sa mise en œuvre n'est pas toujours possible car elle nécessite du temps. Or il n'est pas toujours possible de repousser le début du traitement. Enfin, il existe un doute sur l'effet à long terme de la stimulation ovarienne nécessaire à l'obtention des ovules.
La technique de l'autogreffe de tissu ovarien permet de s'affranchir de ces différents problèmes. Toutefois, la technique est encore expérimentale : seules sept grossesses ont été obtenues par cette technique au travers du monde.
Sa maladie nécessitait l'administration d'un traitement stérilisant. Pourtant, grâce à une autogreffe de tissu ovarien, une patiente suivie aux CHU de Besançon et de Limoges vient de mettre au monde une petite fille de 3,7 kilos.
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Comment cela est-il possible ? Juste avant le début du traitement, les médecins ont prélevé un fragment d'ovaire de la patiente. Le greffon a été immédiatement congelé et conservé pendant deux ans, puis il a été réimplanté chez la jeune femme après sa guérison. À peine quatre mois après l'autogreffe, la patiente ovulait de nouveau. Deux mois plus tard, elle était enceinte.
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A l'heure actuelle, la principale stratégie proposée aux jeunes femmes qui désirent préserver leur fertilité consiste à produire des embryons par fécondation in vitro, juste avant le traitement : des ovules matures sont prélevés chez la patiente après une stimulation ovarienne, puis ils sont mis en présence de spermatozoïdes de leur conjoint. Les embryons ainsi obtenus sont congelés. Ils pourront être réimplantés dans l'utérus de la patiente à l'issue de son traitement.
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