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    Femmes et Statines

    avatar
    Invité
    Invité


    Femmes et Statines Empty Femmes et Statines

    Message par Invité Mar 05 Juil 2011, 16:26

    PRUDENCE OBLIGE : L’EMPLOI DES STATINES CHEZ LES FEMMES
    de Harriet Rosenberg Danielle Allard
    Action pour la protection de la santé des femmes
    Juin 2007




    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

    Efficacité des statines chez la femme




    Question clinique
    Cette
    étude souligne la pauvreté de données sur des critères de jugement
    forts quant à un traitement par statines chez des femmes aussi bien en
    prévention primaire qu’en prévention secondaire.



    Suites en bref...
    Cette
    rubrique de Minerva vous propose un bref résumé de nouvelles études
    concernant des sujets précédemment traités dans Minerva. Le comité de
    rédaction estime que l’information nouvelle ne nécessite pas une analyse
    développée de la publication tout en justifiant une mise au courant de
    nos lecteurs, en recadrant ces nouvelles données dans la précédente
    évaluation publiée par nos soins.



    L’efficacité des
    statines chez les femmes présentant une hypercholestérolémie reste un
    sujet de débat. Une méta-analyse a évalué l’efficacité des statines pour
    les femmes, en majorité à haut risque, en termes de prévention
    d’événements cardiovasculaires (critère composite) : RR 0,82 (IC à 95%
    de 0,76 à 0,88) (1). Une analyse secondaire des données de l’étude LIPID
    (2) en prévention secondaire (haut risque) montre une réduction
    significative des événements cardiovasculaires pour l’ensemble de la
    population (hommes et femmes) mais ne peut, par manque de puissance, le
    montrer pour le sous-groupe des femmes. Dans l’étude ALLHAT, la
    population est constituée de 50% de femmes présentant une
    hypercholestérolémie limitée et une hypertension artérielle (3,4). Cette
    étude ne montre pas de bénéfice significatif pour le critère de
    jugement primaire. L’analyse de toutes les études évaluant l’efficacité
    des statines montre que leur protocole initial n’a jamais tenu compte
    d’une stratification par sexe. Une récente étude effectuée au Japon (5)
    inclut 7 939 sujets présentant une hypercholestérolémie isolée, dont 5
    336 femmes. L’intervention évaluée est l’administration d’une faible
    dose de pravastatine (10 ou 20 mg par jour) en sus d’un régime versus
    régime seul. La première analyse, qui se limite aux femmes, tient compte
    de toutes les femmes incluses, et montre une différence statistiquement
    significative pour le critère de jugement primaire (premier événement
    cardiovasculaire survenu). Si le risque est diminué, le seuil de la
    signification statistique n’est cependant pas atteint. Les auteurs n’en
    croient pas leurs yeux et recommandent, sans sourciller, d’associer au
    régime une faible dose de pravastatine en prévention cardiovasculaire
    chez des femmes présentant une élévation isolée de la cholestérolémie.
    Cette conclusion est hâtive et incorrecte. L’extrapolabilité des
    résultats d’une étude effectuée dans une population japonaise à une
    population européenne est aussi en question.


    Conclusion

    Cette
    étude souligne la pauvreté de données sur des critères de jugement
    forts quant à un traitement par statines chez des femmes aussi bien en
    prévention primaire qu’en prévention secondaire.


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ... M.&id=1621


    Prudence oblige: L’emploi des statines chez les femmes


    Publié: Printemps/été 2008


    Harriet G. Rosenberg et Danielle Allard
    D’Action pour la protection de la santé des femmes

    Les
    statines sont une classe de médicaments sur ordonnance conçus pour
    faire baisser le taux de cholestérol. Les principales statines sont le
    Lipitor (nom générique de l’atorvastatine), le Crestor (rosuvastatine),
    le Mevacor (lovastatine), le Pravacol (pravastatine), le Zocor
    (simvastatine) et le Lescol (fluvastatine).

    La prescription de
    ces médicaments est justifiée par l’hypothèse du cholestérol, selon
    laquelle les médicaments capables de faire baisser le taux de
    cholestérol total (TC) ou celui de cholestérol LDL (souvent appelé «
    mauvais » cholestérol) ou bien de faire monter le taux de cholestérol
    LHD (« bon » cholestérol) préviendront les cardiopathies. La mesure de
    la baisse de cholestérol est ce qu’on appelle un « substitut de
    paramètre », ce qui est différent de la mesure des paramètres mesurables
    objectifs de la diminution des cardiopathies ou des décès en raison de
    ces maladies. Souvent, le fait d’avoir du cholestérol est quasiment
    perçu comme un problème de santé. Toutefois, celui-ci assure de
    nombreuses fonctions vitales dans le corps : il maintient la structure
    de la paroi cellulaire, est essentiel à la synthèse des hormones et de
    la vitamine D, à la production du sel biliaire et à la digestion, aux
    fonctions cérébrales et neuronales. Vital au développement du fœtus,
    c’est également un composant essentiel du lait maternel.

    Au cours
    des 20 dernières années, une classe de médicaments capables de faire
    baisser le taux de cholestérol, les statines, sont devenus les produits
    pharmaceutiques les plus largement prescrits au monde. Au Canada, les
    femmes représentent la moitié des trois millions de personnes prenant
    des statines chaque jour.

    Harriet Rosenberg et Danielle Allard,
    chercheuses à Action pour la protection de la santé des femmes (APSF),
    ont récemment étudié l’efficacité et la sécurité des statines pour les
    femmes du Canada. Cherchant sur quelles données s’appuie l’emploi de
    cette classe de médicaments fréquemment prescrits, elles ont trouvé que
    la prudence s’impose.

    En 2006, 23,6 millions de prescriptions de
    statines, s’élevant à un montant de 2 milliards de dollars, ont été
    délivrées au Canada. Pour 2007, on prévoyait une augmentation des ventes
    de statines s’accompagnant de gains mondiaux allant de 30 à 33
    milliards de dollars (USD). Enfin, le Lipitor est le produit
    pharmaceutique le plus vendu au Canada; ses ventes mondiales ont atteint
    12,9 milliards de dollars (USD) en 2005.

    Dans leur rapport,
    Prudence oblige : l’emploi des statines chez les femmes, Rosenberg et
    Allard examinent attentivement les preuves existantes sur lesquelles se
    fonde l’utilisation des statines et discutent des données de recherche
    qui remettent en question l’hypothèse du cholestérol (voir encadré), en
    particulier chez les femmes.

    Les cardiopathies se manifestent de
    manières très différentes chez les hommes et les femmes. Ces dernières
    présentant des symptômes différents, moins susceptibles d’être reconnus,
    il est par conséquent possible qu’elles ne reçoivent pas de soins
    d’urgence en temps opportun; le risque de mortalité, après un infarctus,
    est donc en général plus élevé parmi elles. Cela est particulièrement
    vrai pour les jeunes femmes. Les cardiopathies sont souvent décrites
    comme la principale cause de mortalité chez les femmes, mais cela n’est
    vrai que pour celles de plus de 80 ans : les femmes âgées de 30 à 79 ans
    mourront fort probablement d’un cancer. Les hommes, en revanche, sont
    bien plus susceptibles d’être victimes, plus jeunes, de cardiopathies et
    d’un accident cérébral vasculaire. Chez les femmes, le taux de
    mortalité attribuable aux cardiopathies ne représente actuellement que
    la moitié de celui des hommes.

    Dans un passé récent, ces
    différences étaient expliquées par des théories sur les variations
    hormonales entre les hommes et les femmes – théories qui ont conduit à
    la prescription répandue de l’hormonothérapie aux femmes en ménopause,
    afin de les protéger des cardiopathies. Toutefois, en 2002, l’innovante
    Women’s Health Initiative [Initiative pour la santé des femmes] a testé
    cette hypothèse et constaté que le contraire était vrai; plus récemment
    encore, des preuves supplémentaires ont associé l’hormonothérapie à un
    risque accru de cancer du sein.

    Les facteurs de risque associés
    aux cardiopathies sont nombreux, notamment le tabagisme, le régime
    alimentaire, la pauvreté et l’exposition aux polluants de
    l’environnement; ils sont modifiables. Toutefois, le cholestérol est
    devenu le risque le plus important et le plus redouté, peut-être parce
    que c’est le seul pouvant être commodément traité en prenant un
    comprimé.

    La première statine a été le Mevacor, fabriqué par
    Merck et officiellement approuvé en 1987, parce qu’il réduisait le taux
    de cholestérol chez les personnes atteintes d’une affection rare,
    l’hypercholestérolémie familiale. Depuis lors, son utilisation s’est
    largement étendue à de plus grandes populations, à mesure que baissaient
    les niveaux de cholestérol cibles. Six autres statines ont été
    approuvées pour la vente, au Canada; l’une d’elles, le Baycol, a été
    volontairement retirée du marché en 2001, après avoir été associée à 50
    décès, au moins, survenus dans le monde entier et provoqués par un
    désordre musculaire grave et potentiellement fatal.

    L’une des
    revues les plus approfondies portant sur les femmes et les essais
    cliniques de statines a été entreprise en 2004, par Walsh et Pignone.
    Ces derniers ont évalué les données de tous les essais cliniques
    significatifs de médicaments hypocholestérolémiants (tant les
    préparations à base de statine que celles sans) sur les femmes. La revue
    de plus de 1500 articles les a amenés à conclure que, chez les femmes
    ne souffrant pas de cardiopathie, la réduction de la cholestérolémie ne
    fait pas baisser le taux de mortalité ou de mortalité totale. Ils ont
    également remarqué qu’il n’existe pas suffisamment de preuves pour
    savoir si elle réduit le nombre de crises cardiaques ou d’attaques non
    mortelles.

    L’analyse effectuée à l’Université de la
    Colombie-Britannique par des chercheurs de la Therapeutics Initiative,
    dans laquelle 10 990 femmes en tout ont été examinées, n’a pas permis
    d’établir la preuve que la thérapie aux statines réduisait l’incidence
    des problèmes coronariens chez les femmes ne souffrant pas de
    cardiopathie.

    De plus, un aperçu récemment publié dans la revue
    médicale The Lancet en 2007 (et cité dans Our Bodies Ourselves:
    Menopause) a également mis l’accent sur le fait qu’aucun essai clinique
    n’a montré le bienfait de la thérapie aux statines, pour les femmes ne
    souffrant pas déjà de cardiopathie ou de diabète. Les chercheurs
    remettent en question ce qui justifie les directives d’utilisation des
    statines chez cette importante population de femmes (75 % des
    utilisatrices), directives fondées sur une recherche que même leurs
    auteurs qualifient de « déficiente en général » en ce qui concerne les
    femmes, et extrapolée des données relatives aux hommes.

    D’après
    l’enquête de Walsh et Pignone, il a été prouvé que l’utilisation des
    statines réduisait l’incidence des problèmes et décès coronariens, mais
    pas le taux de mortalité global, chez les femmes souffrant de problèmes
    cardiaques préexistants. Cela est inquiétant puisqu’un déclin de décès
    coronariens semble avoir été inversé par un nombre égal ou même par une
    augmentation des décès dus à d’autres causes. Les chercheurs n’ont pas
    été en mesure d’étudier l’ensemble de cette question car, pour beaucoup
    des essais, seules les données relatives aux décès dus à une
    cardiopathie sont publiées, et non les décès d’autres origines, ce qui
    rend impossible une analyse plus détaillée.

    Une revue différente,
    examinant trois essais dans lesquels les femmes souffrant de problèmes
    cardiaques préexistants sont représentées, a montré une réduction des
    problèmes cardiaques de seulement 0,8 % par an sur une période de cinq
    ans, chez les femmes, et aucun déclin des taux de mortalité globale.

    Au
    cours des deux dernières décennies, aux États-Unis et au Canada, les
    lignes directrices ont recommandé la thérapie aux statines, pour des
    populations toujours plus importantes; mais les chercheurs ont remis en
    question les données scientifiques sous-tendant l’hypothèse selon
    laquelle « moins, c’est mieux ». Les critiques ont fait ressortir que
    les directives d’utilisation de préparations à base de statines, chez
    les femmes, sont peu consistantes. Ils expriment, en outre, leur
    inquiétude quant à un possible conflit d’intérêt, susceptible de biaiser
    les recommandations des rédacteurs des lignes directrices – dont la
    majorité ont des liens financiers avec les fabricants de statines.

    Des préoccupations concernant l’innocuité
    Les
    statines ont été décrites comme étant « tellement sans danger qu’il en
    faudrait dans l’eau potable ». Il est pourtant on ne peut plus difficile
    d’évaluer l’innocuité de la thérapie aux statines pour les femmes,
    faute d’analyse tenant compte des différences entre les sexes en
    recherche. De plus, toutes les données relatives aux réactions
    indésirables graves observées n’ont été publiées que pour deux des 14
    principaux essais de préparations à base de statines, en dépit des
    demandes répétées des chercheurs. Il est urgent d’accéder à ces données
    non publiées, afin d’évaluer totalement les risques, de même que les
    bienfaits, de ce type de médicament.

    Il existe de nombreux
    groupes en ligne d’ex-utilisatrices de statines et de leurs partenaires,
    décrivant des expériences de déficience cognitive et mémorielle,
    notamment l’amnésie, des épisodes dépressifs, des problèmes d’humeur,
    une irritabilité particulièrement exacerbée, des cas de neuropathie
    périphérique, des douleurs musculaires et une intolérance à l'exercice,
    de la faiblesse et de la fatigue, des problèmes de glycémie, ainsi que
    la mise en évidence de conditions génétiques sous-jacentes (p. ex. la
    maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique) qui sont
    invalidantes ou marquent à vie.

    Depuis 2004, Beatrice Golomb,
    Ph.D. et ses collègues de l’Université de Californie (San Diego)
    réunissent de l’information sur les problèmes en relation avec les
    statines, notamment l’amnésie, l’humeur et le comportement violent ou
    agressif. Leur travail a permit d’établir des associations entre le
    comportement agressif et l’utilisation de statines, qui n’avaient pas
    été vues lors des essais cliniques. Leur recherche les a amenés à la
    conclusion que certaines utilisatrices de statines ayant des problèmes
    d’humeur et de mémoire souffraient également de problèmes et de
    faiblesse musculaires, ce qui affectait leur aptitude à entreprendre des
    programmes d’exercices à efficacité éprouvée dans la prévention des
    maladies de cœur. Ils ont estimé que, alors que les essais cliniques
    peuvent faire état de 1 % à 7 % de patientes ayant des réactions
    indésirables à ces médicaments, le nombre des réactions indésirables à
    l’utilisation des statines pouvaient s’approcher de 15 %.

    Il
    existe une autre préoccupation pour les femmes - l’insuffisance de
    recherches sur l’inquiétante association entre l’exposition aux statines
    et le cancer du sein. En plus d’antécédents d’association entre les
    hypocholestérolémiants et le cancer, deux essais sur les statines ont
    montré une augmentation statistiquement significative du cancer du sein.
    En outre, un aperçu de cinq essais, dans lesquels était examiné le
    risque de cancer du sein, ont montré un excédent non statistiquement
    significatif de 33 % de cancers du sein chez les femmes exposées aux
    statines, par rapport à celles prenant des placebos. Des recherches
    complémentaires sont nécessaires, afin d’évaluer l’effet à long terme de
    l’utilisation des statines et sa relation avec le cancer du sein et
    d’autres cancers. La recherche orientée sur la double exposition aux
    statines et à l’hormonothérapie des femmes en ménopause est
    particulièrement préoccupante. Le peu de recherches existant
    actuellement sur la combinaison des statines avec l’hormonothérapie ont
    montré un risque élevé de cancer du sein.
    Dans Prudence oblige :
    l’emploi des statines chez les femmes, Rosenberg et Allard ont évalué
    l’impact de l’utilisation des statines chez les femmes, en partant de
    l’hypothèse que, si on prescrit un médicament à une femme pour prévenir
    les maladies de cœur, les raisons de le faire doivent s’appuyer sur des
    données de la plus haute qualité et des plus crédibles possible. Il faut
    disposer de la preuve solide du bienfait par rapport au danger et de
    l’analyse minutieuse de tout effet indésirable grave pouvant survenir
    dans l’immédiat, après des années ou des décennies d’utilisation ou bien
    lorsque le médicament est pris en combinaison avec d’autres,
    communément prescrits aux femmes.

    En d’autres termes, une
    Canadienne devrait pouvoir prendre un comprimé, en ayant la certitude
    que ses bienfaits et son innocuité ont été testés sur une femme comme
    elle et qu’elle est très susceptible d’en tirer un bienfait évident pour
    sa santé et sa longévité.

    Ces auteures déclarent que, en ce qui
    concerne l’utilisation des statines, ces attentes n’ont pas été
    satisfaites. Elles ont plutôt découvert un modèle de surestimation du
    bienfait et de sous-estimation de la nocivité – en bref, la prudence
    s’impose.

    Harriet G. Rosenberg, Ph.D., est professeure agrégée au
    programme santé et société de l’Université York, où elle mène des
    recherches sur les femmes et la santé. Danielle Allard est doctorante à
    la faculté des études sur l’information de l’Université de Toronto. Elle
    est adjointe à la recherche à Action pour la protection de la santé des
    femmes.

    Le rapport complet, Prudence oblige : l’emploi des
    statines chez les femmes, se trouve sur le site Web d’Action pour la
    protection de la santé des femmes : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


    Autres :
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    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ... cteur.html

    Documentation:
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