Selon une étude menée au Canada, la prise d’anti-inflammatoires
non-stéroïdiens (AINS), hors aspirine, au cours des 4 premiers mois de
grossesse pourrait plus que doubler les risques de fausses-couches. Les
résultats des travaux qui ont abouti à ce constat sont publiés dans le
Canadian Medical Association Journal (CMAJ).
Anick Bérard de l’Université de Montréal, et ses collègues du CHU
Ste-Justine de Québec, en collaboration avec des chercheurs de l’École
nationale de la statistique et de l'analyse de l'information de Rennes,
ont passé au crible les dossiers médicaux (registre canadien des
naissances et registre d’assurances médicales) de femmes de 15 à 45 ans ,
ayant subi une fausse-couche au cours de 20 premières semaines de
grossesse. Ils les ont ensuite comparés à ceux de 47 050 femmes ayant
mené leur grossesse à terme.
Ils ont ainsi constaté que l’utilisation d’AINS, de tous types, hormis
l’aspirine, multipliait par 2,4 les risques d’avoir une interruption
naturelle de grossesse. Si ce chiffre est plutôt inquiétant, il est
important de le relativiser , compte tenu de l'absence d'un paramètre
important dans ces travaux. En effet, certains AINS, tel que
l’Ibuprofène ne sont pas soumis à prescription et peuvent être achetés
en pharmacie sans ordonnance. En cas de douleur, de maux de tête, etc.
il est rare de passer par son médecin pour se faire prescrire ce genre
de médicament. Faute de données pertinentes, les travaux d’Anick Bérard
n’ont pu prendre en compte ce type d’automédication.
Malgré cela, les auteurs de cette étude maintiennent le fait qu’il
convient d’être prudent avec l’utilisation des AINS, surtout en début de
grossesse. D’autres travaux ont, en effet, montré qu’ils pouvaient être
à l’origine de malformations. Il n’est dont pas anodin de prendre ce
type de traitement. En cas de doute, il est donc important qu’un vrai
dialogue s'établisse entre médecin et patiente.
Source: eurekalert
non-stéroïdiens (AINS), hors aspirine, au cours des 4 premiers mois de
grossesse pourrait plus que doubler les risques de fausses-couches. Les
résultats des travaux qui ont abouti à ce constat sont publiés dans le
Canadian Medical Association Journal (CMAJ).
Anick Bérard de l’Université de Montréal, et ses collègues du CHU
Ste-Justine de Québec, en collaboration avec des chercheurs de l’École
nationale de la statistique et de l'analyse de l'information de Rennes,
ont passé au crible les dossiers médicaux (registre canadien des
naissances et registre d’assurances médicales) de femmes de 15 à 45 ans ,
ayant subi une fausse-couche au cours de 20 premières semaines de
grossesse. Ils les ont ensuite comparés à ceux de 47 050 femmes ayant
mené leur grossesse à terme.
Ils ont ainsi constaté que l’utilisation d’AINS, de tous types, hormis
l’aspirine, multipliait par 2,4 les risques d’avoir une interruption
naturelle de grossesse. Si ce chiffre est plutôt inquiétant, il est
important de le relativiser , compte tenu de l'absence d'un paramètre
important dans ces travaux. En effet, certains AINS, tel que
l’Ibuprofène ne sont pas soumis à prescription et peuvent être achetés
en pharmacie sans ordonnance. En cas de douleur, de maux de tête, etc.
il est rare de passer par son médecin pour se faire prescrire ce genre
de médicament. Faute de données pertinentes, les travaux d’Anick Bérard
n’ont pu prendre en compte ce type d’automédication.
Malgré cela, les auteurs de cette étude maintiennent le fait qu’il
convient d’être prudent avec l’utilisation des AINS, surtout en début de
grossesse. D’autres travaux ont, en effet, montré qu’ils pouvaient être
à l’origine de malformations. Il n’est dont pas anodin de prendre ce
type de traitement. En cas de doute, il est donc important qu’un vrai
dialogue s'établisse entre médecin et patiente.
Source: eurekalert
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