Le diagnostic de la spondylarthrite ankylosante (SA) est difficile à poser et repose sur une combinaison de différents éléments cliniques et biologiques. Les premières années de la maladie, il est souvent difficile de trouver des signes objectifs permettant de poser un diagnostic. Les malades se plaignent alors de mal de dos, de douleurs diffuses qui se baladent d’un membre à un autre et d’un enraidissement de la colonne vertébrale la nuit ou au repos.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est le médecin traitant (généraliste) qui sera le premier consulté. Trop souvent le patient sera traité pendant plusieurs mois, voir plusieurs années, avec de petites périodes d’anti-inflammatoires, d’antidouleurs et des arrêts maladies à répétition ; comme pour le traitement d’une lombalgie chronique.
En France, le délai de diagnostic de la SA est alarmant. Il est d’environ 6 ans. Un délai beaucoup trop long et inacceptable. Autant d’années de galère pour les malades qui les amèneront le plus souvent à consulter plusieurs médecins généralistes car les douleurs et le handicap persistent.
Une étude prospective récente montre que la SA est mal connue et que la prise en charge par les médecins généralistes est très insuffisante. Cette étude a été réalisée par questionnaires sur un échantillon de 60 médecins généralistes lors d’une soirée de formation sur le thème de la SA. Les conclusions montrent que sur le plan diagnostic, les caractéristiques des lombalgies inflammatoires sont connues que par 20% des médecins généralistes, la valeur du gène HLAB27 par 60% d’entre eux et la place de l’imagerie dans le diagnostic par 36% d’entre eux. Sur le plan des traitements, même s’ils connaissent l’importance du traitement par anti-inflammatoires et l’absence d’efficacité de la cortisone, 78% d’entre eux connaissent mal les conditions d’utilisation des anti-tnf.
Notons que les médecins ayant accepté de venir à cette soirée étaient particulièrement motivés et sensibilisés à cette affection. Nous pouvons donc conclure que ces résultats restent certainement au dessus de la moyenne générale et que les médecins généralistes mériteraient de suivre des formations sur ce thème ou de bien vouloir orienter leur patient vers un rhumatologue lorsque les symptômes et la douleur persistent. Reste à savoir qui dispensera ces formations ? Certainement pas les firmes pharmaceutiques, tant que les médecins généralistes ne seront pas prescripteurs des traitements par anti-tnf qui représentent une grande partie de leur chiffre d’affaires !
A suivre…
Source : Revue du rhumatisme – Décembre 2010
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En France, le délai de diagnostic de la SA est alarmant. Il est d’environ 6 ans. Un délai beaucoup trop long et inacceptable. Autant d’années de galère pour les malades qui les amèneront le plus souvent à consulter plusieurs médecins généralistes car les douleurs et le handicap persistent.
Une étude prospective récente montre que la SA est mal connue et que la prise en charge par les médecins généralistes est très insuffisante. Cette étude a été réalisée par questionnaires sur un échantillon de 60 médecins généralistes lors d’une soirée de formation sur le thème de la SA. Les conclusions montrent que sur le plan diagnostic, les caractéristiques des lombalgies inflammatoires sont connues que par 20% des médecins généralistes, la valeur du gène HLAB27 par 60% d’entre eux et la place de l’imagerie dans le diagnostic par 36% d’entre eux. Sur le plan des traitements, même s’ils connaissent l’importance du traitement par anti-inflammatoires et l’absence d’efficacité de la cortisone, 78% d’entre eux connaissent mal les conditions d’utilisation des anti-tnf.
Notons que les médecins ayant accepté de venir à cette soirée étaient particulièrement motivés et sensibilisés à cette affection. Nous pouvons donc conclure que ces résultats restent certainement au dessus de la moyenne générale et que les médecins généralistes mériteraient de suivre des formations sur ce thème ou de bien vouloir orienter leur patient vers un rhumatologue lorsque les symptômes et la douleur persistent. Reste à savoir qui dispensera ces formations ? Certainement pas les firmes pharmaceutiques, tant que les médecins généralistes ne seront pas prescripteurs des traitements par anti-tnf qui représentent une grande partie de leur chiffre d’affaires !
A suivre…
Source : Revue du rhumatisme – Décembre 2010
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