Une nouvelle étude confirme l'importance des tests de dépistage précoce pour les femmes diabétiques, car le diabète peut doubler le risque des cancers génitaux féminins, atteintes de diabète, et a comparé ces données à celles de cancers identiques, mais sur une population de non diabétiques, soit 83.874 personnes au total. Des résultats qui viennent d'être publiés dans la revue Cancer Causes & Control et qui confirment les récents résultats de l'analyse publiée dans la revue The Oncologist du 20 mai qui révélait aussi des taux de risque multipliés par un facteur 2 à 6.
Cette nouvelle étude n'est pas la première à parvenir aux mêmes conclusions. Mais c'est l'une des études les plus importantes à confirmer ces résultats et la première à déterminer des différences statistiques dans les risques de cancer pour les hommes et les femmes.
La recherche a porté sur 16.721 diabétiques, afin de déterminer les différences de risques entre les hommes et les femmes et de définir précisément les risques pour chaque cancer et pour chaque groupe. Débutée en 2000, aucun des sujets de l'étude ne présentait alors d'antécédents de cancer. Au cours des huit années suivantes, les chercheurs ont documenté 1.639 cas de cancers différents chez les personnes :
"Pour les hommes, cette étude apporte de bonnes nouvelles", annonce le Dr Chodick, auteur de l'étude. L'étude démontre que le diabète semble, effectivement, avoir un effet préventif sur le développement du cancer de la prostate, réduisant le risque de cancer de 47%. Mais l'inverse est malheureusement vrai pour les femmes, poursuit-il, en particulier pour les cancers génitaux et du côlon. "L'interaction entre le diabète et les hormones féminines semble augmenter le risque, et de rendre certains organes, comme l'utérus ou les ovaires, plus réceptifs au développement de cancers".
Bien que ces résultats soient primordiaux pour les femmes diabétiques et leurs praticiens, il n'y a aucune raison de paniquer, rappelle le Dr Chodick. Bien que ces cancers soient graves, leur risque global, chez les femmes, reste généralement assez faible mais, connaissant ces résultats, les médecins doivent prendre en compte l'histoire de la santé de leurs patientes.
Le dépistage reste le meilleur moyen de prévention : l'auteur encourage les femmes diabétiques à un dépistage du cancer du côlon plus précoce et plus fréquent que pour la population générale. Compte tenu de la forte augmentation de la prévalence du diabète, un dépistage plus fréquent peut sauver beaucoup de vies. Car le diabète de type 2 affecte plus de 10% des femmes des pays riches selon l'Association Américaine du Diabète (ADA).
Cette nouvelle étude n'est pas la première à parvenir aux mêmes conclusions. Mais c'est l'une des études les plus importantes à confirmer ces résultats et la première à déterminer des différences statistiques dans les risques de cancer pour les hommes et les femmes.
La recherche a porté sur 16.721 diabétiques, afin de déterminer les différences de risques entre les hommes et les femmes et de définir précisément les risques pour chaque cancer et pour chaque groupe. Débutée en 2000, aucun des sujets de l'étude ne présentait alors d'antécédents de cancer. Au cours des huit années suivantes, les chercheurs ont documenté 1.639 cas de cancers différents chez les personnes :
"Pour les hommes, cette étude apporte de bonnes nouvelles", annonce le Dr Chodick, auteur de l'étude. L'étude démontre que le diabète semble, effectivement, avoir un effet préventif sur le développement du cancer de la prostate, réduisant le risque de cancer de 47%. Mais l'inverse est malheureusement vrai pour les femmes, poursuit-il, en particulier pour les cancers génitaux et du côlon. "L'interaction entre le diabète et les hormones féminines semble augmenter le risque, et de rendre certains organes, comme l'utérus ou les ovaires, plus réceptifs au développement de cancers".
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