[size=34]Correspondance avec les patients - Information du patient / Lettre de relance d'un patient qui n'a pas fait réaliser l'examen complémentaire prescrit[/size]
Vous avez reçu en consultation un patient auquel vous avez prescrit un examen complémentaire en vue d'établir son diagnostic, ou de contrôler le traitement récemment instauré. Cependant, vous n'avez pas reçu les résultats de cet examen, ni eu de nouvelles de votre patient qui semble ne pas l'avoir fait réaliser. Quelle doit être votre attitude face à cette situation ?
LES PRINCIPES JURIDIQUES
L'article R. 4127-33 du Code de la santé publique indique que "le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y consacrant le temps nécessaire, en s'aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s'il y a lieu, de concours appropriés".
Si le patient a bien évidemment le droit de refuser de réaliser l'examen complémentaire proposé, il appartient cependant au médecin de mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour tenter de le convaincre. Bien informer son patient en amont de l'examen au moment de sa prescription, afin de lui indiquer son utilité, et insister sur le délai de réalisation si la situation est urgente, est ainsi un préalable essentiel pour sa compliance à la démarche diagnostique et thérapeutique.
Une fois l'examen prescrit, le médecin est censé en attendre les résultats et ne pas classer le dossier tant qu'ils ne sont pas arrivés, afin de mettre ensuite en route la thérapeutique adaptée dans les meilleurs délais, ou de la modifier le cas échéant.
L'absence de ces résultats peut entrainer un retard de diagnostic ou dans la mise en œuvre du traitement. Le médecin pourra ainsi se voir reprocher d'avoir continué à suivre un patient sans détenir tous les éléments nécessaires à cette fin, et ainsi de ne pas avoir relancé son patient, alors que cet examen aurait permis de poser le diagnostic ou de se rendre compte que le traitement n'était pas efficace. D'où l'importance de s'entourer des précautions nécessaires…
Comment relancer le patient ?
Le Code de déontologie médicale rappelle l'interdiction de sollicitation de clientèle et le droit du patient de choisir librement son médecin. Cependant, le praticien est autorisé à recontacter son patient dans le cadre de son suivi.
Ainsi, si le médecin prescripteur n'a pas reçu les résultats au bout d'un délai raisonnable, qu'il appréciera en fonction de la situation et de la personnalité de son patient, il lui faut contacter ce dernier afin de connaître les raisons de son abstention. Parallèlement, le confrère ou le laboratoire réalisant l'acte peuvent être joints par le prescripteur pour savoir si l'examen a été ou non réalisé.
Le mode de relance du patient doit être adapté en fonction de la gravité de la pathologie et de son urgence, mais également de la nature et de la qualité des relations entre le médecin et le patient.
Aussi est-il nécessaire, dans un premier temps, de le contacter par téléphone, le but étant de le sensibiliser sur l'importance de faire réaliser l'acte, et de fixer avec lui un rendez-vous afin de lui réexpliquer tout cela de vive voix.
Si le patient ne recontacte pas le médecin malgré ses relances, ou s'il s'avère injoignable par téléphone, il convient de lui adresser un courrier l'invitant à prendre attache avec le secrétariat pour déterminer une date de rendez-vous au cours duquel le praticien pourra lui réexpliquer en détail en quoi consiste cet examen. En fonction du degré d'urgence de la situation et du nombre de relances par téléphone, ce courrier pourra être adressé par courrier simple en première intention, ou par lettre recommandée avec avis de réception.
Quelles informations délivrer au patient ?
Il est utile de chercher la raison pour laquelle le patient n'a pas fait réaliser l'examen complémentaire et d'adapter, en fonction, les informations à lui délivrer à nouveau sur cet acte. La prise en compte de sa personnalité et de la situation, mais aussi de la gravité de la pathologie suspectée, est très importante. Ainsi, le médecin pourra rappeler les raisons de cette prescription dans le cadre de l'élaboration du diagnostic, ou de sa confirmation, ou encore du suivi de son traitement, le déroulement de cet examen, ses bénéfices et ses risques, et ses alternatives possibles le cas échéant. En fonction, il peut être précieux d'insister sur le facteur-temps décisif dans le cadre de la pathologie suspectée et dans la mise en œuvre de la thérapeutique la plus adaptée, et de lui expliquer les risques en cas de non réalisation de l'examen en question (aggravation ou développement de la pathologie, hospitalisation, intervention, décès…).
Le médecin prescripteur de l'examen complémentaire, peut être amené à contacter le médecin traitant du patient s'il estime que cette information est nécessaire au suivi de son patient.
Comment formaliser les explications délivrées au patient ?
Dans le cadre du suivi du patient, mais également en cas de litige ultérieur éventuel, il est important de conserver dans le dossier médical du patient :
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À RETENIR
Quand on prescrit un examen complémentaire :
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0417 UVD 13 F 2959 IN[/font][/color][/size]
LES PRINCIPES JURIDIQUES
L'article R. 4127-33 du Code de la santé publique indique que "le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y consacrant le temps nécessaire, en s'aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s'il y a lieu, de concours appropriés".
Si le patient a bien évidemment le droit de refuser de réaliser l'examen complémentaire proposé, il appartient cependant au médecin de mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour tenter de le convaincre. Bien informer son patient en amont de l'examen au moment de sa prescription, afin de lui indiquer son utilité, et insister sur le délai de réalisation si la situation est urgente, est ainsi un préalable essentiel pour sa compliance à la démarche diagnostique et thérapeutique.
Une fois l'examen prescrit, le médecin est censé en attendre les résultats et ne pas classer le dossier tant qu'ils ne sont pas arrivés, afin de mettre ensuite en route la thérapeutique adaptée dans les meilleurs délais, ou de la modifier le cas échéant.
L'absence de ces résultats peut entrainer un retard de diagnostic ou dans la mise en œuvre du traitement. Le médecin pourra ainsi se voir reprocher d'avoir continué à suivre un patient sans détenir tous les éléments nécessaires à cette fin, et ainsi de ne pas avoir relancé son patient, alors que cet examen aurait permis de poser le diagnostic ou de se rendre compte que le traitement n'était pas efficace. D'où l'importance de s'entourer des précautions nécessaires…
Comment relancer le patient ?
Le Code de déontologie médicale rappelle l'interdiction de sollicitation de clientèle et le droit du patient de choisir librement son médecin. Cependant, le praticien est autorisé à recontacter son patient dans le cadre de son suivi.
Ainsi, si le médecin prescripteur n'a pas reçu les résultats au bout d'un délai raisonnable, qu'il appréciera en fonction de la situation et de la personnalité de son patient, il lui faut contacter ce dernier afin de connaître les raisons de son abstention. Parallèlement, le confrère ou le laboratoire réalisant l'acte peuvent être joints par le prescripteur pour savoir si l'examen a été ou non réalisé.
Le mode de relance du patient doit être adapté en fonction de la gravité de la pathologie et de son urgence, mais également de la nature et de la qualité des relations entre le médecin et le patient.
Aussi est-il nécessaire, dans un premier temps, de le contacter par téléphone, le but étant de le sensibiliser sur l'importance de faire réaliser l'acte, et de fixer avec lui un rendez-vous afin de lui réexpliquer tout cela de vive voix.
Si le patient ne recontacte pas le médecin malgré ses relances, ou s'il s'avère injoignable par téléphone, il convient de lui adresser un courrier l'invitant à prendre attache avec le secrétariat pour déterminer une date de rendez-vous au cours duquel le praticien pourra lui réexpliquer en détail en quoi consiste cet examen. En fonction du degré d'urgence de la situation et du nombre de relances par téléphone, ce courrier pourra être adressé par courrier simple en première intention, ou par lettre recommandée avec avis de réception.
Quelles informations délivrer au patient ?
Il est utile de chercher la raison pour laquelle le patient n'a pas fait réaliser l'examen complémentaire et d'adapter, en fonction, les informations à lui délivrer à nouveau sur cet acte. La prise en compte de sa personnalité et de la situation, mais aussi de la gravité de la pathologie suspectée, est très importante. Ainsi, le médecin pourra rappeler les raisons de cette prescription dans le cadre de l'élaboration du diagnostic, ou de sa confirmation, ou encore du suivi de son traitement, le déroulement de cet examen, ses bénéfices et ses risques, et ses alternatives possibles le cas échéant. En fonction, il peut être précieux d'insister sur le facteur-temps décisif dans le cadre de la pathologie suspectée et dans la mise en œuvre de la thérapeutique la plus adaptée, et de lui expliquer les risques en cas de non réalisation de l'examen en question (aggravation ou développement de la pathologie, hospitalisation, intervention, décès…).
Le médecin prescripteur de l'examen complémentaire, peut être amené à contacter le médecin traitant du patient s'il estime que cette information est nécessaire au suivi de son patient.
Comment formaliser les explications délivrées au patient ?
Dans le cadre du suivi du patient, mais également en cas de litige ultérieur éventuel, il est important de conserver dans le dossier médical du patient :
- les informations délivrées lors de la prescription de l'examen complémentaire ;
- celles mentionnées lors de la réexplication au patient : ses éventuelles craintes sur l'examen à subir, ses questions et les réponses qui auront été apportées par le médecin ;
- toutes les démarches entreprises pour tenter de le contacter : dates et heures des appels téléphoniques, messages laissés sur son répondeur…
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À RETENIR
Quand on prescrit un examen complémentaire :
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- en attendre les résultats ;
- les solliciter dans un délai raisonnable ;
- réexpliquer au patient l'importance de faire réaliser cet acte.
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0417 UVD 13 F 2959 IN[/font][/color][/size]
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